L'intention de cette page est d'expliciter ce qu'est la spécialisation, proposée ici, sur les différentes formes de hauts potentiels. On est là sur l'essence de l'approche, en amont des prestations proposées (coaching, supervisions, formations) qui toutes sont traversées de cette essence.
Nous allons répondre à deux questionnements :
En poursuivant la lecture, nous allez voyager dans les profondeurs de ce qu'est réellement cette spécialisation qui reste présente quelque soit la forme d'accompagnement, pour que la personne HPI, HPE, soit enfin libre d'être elle-même et de réussir.
Le haut potentiel tel que nous le concevons ici est une manière profondément différente d'être au monde, intense, poétique et intuitive. C'est un autre regard sur l'univers, que nous explicitons sur cette page. Ce que nous appelons haut potentiel inclut souvent chez nos clients une combinaison de différents traits comme le THQI et le HQI, THPI / HPI, le THPE / HPE, l'hypersensibilité et surtout les capacité intuitives potentielles ou déjà explorées. Ces traits sont des continuums.
Nous préférons le terme de douance, pour sa douceur, son élégance, sont élévation au delà des cases, sa dimension internationale, à l'image de nos clients que nous aimons tant accompagner au plus grand bénéfice de la société.
La présence de ces trois niveaux de spécialisation décrits ci-dessous se mesurent par la personne accompagnée par un sentiment d'évidence, d'ampleur, de légèreté, de justesse, d'élégance, de respiration, d'espace. Elle est enfin comprise, libre et en sécurité : c'est à un niveau intuitif et profond qu'elle se transforme (à un niveau symbolique d'abord), transformation qu'elle va laisser s'exprimer librement et dans la facilité en situations professionnelles.
Exemple, chez une personne cliente très intuitive, en séance, il n'y a plus que des images, des notions, des symboles (elle focalise sont attention sur des univers multidimensionnels qui étaient coincés et s'ajustent naturellement, avec un inexplicable sentiment de magie et de soulagement) et les résultats sont immédiats (elle ressent que son sujet d'affirmation de soi en équipe n'est même plus un sujet, elle refuse tout plan d'action ou même toute visualisation concrète car "elle a la notion" : sur le terrain, réussite validée - mais ce n'est que par plaisir de hacker son manque de confiance qu'il faudrait mettre des années à travailler d'après les croyances classiques - et il y a bien plus : à un niveau profond, elle a compris Pourquoi cela faisait Sens de travailler ce sujet).
A partir du terrain nous avons théorisé trois niveaux de spécialisation que l'on enseigne aujourd'hui aux futurs coachs.
✓Le premier niveau : pratiquer avec maîtrise la PNL, l'hypnose, la gestalt, l'analyse transactionnelle, la systémique, avec une compréhension profonde de l'intention de ces approches, et en y voyant suffisamment clair en soi pour ressentir sincèrement cette bienveillance infinie que ressentait Jung comme Erickson pour leurs clients. On serait proche du standard PCC ICF.
✓Le deuxième niveau de spécialisation consiste à intégrer ces multiples approches en un tout cohérent pour une grande flexibilité du coaching pour la personne cliente. C'est le coaching intégratif. On serait proche du standard MCC ICF s'il l'on ajoute la dimension intégrative avec l'approche C3 créé par Nathalie Lourdel.
✓Le troisième niveau consiste, selon Matthieu Lassagne, à passer de "faire du coaching spécialisé" à "être coach spécialisé". Il s'agit de passer du dialogue à la posture de champ : la personne coach va installer, subtilement et en douceur, sans intention, comme quelque chose de doué que l'on laisse venir, d'évident, un haut niveau de conscience qui va permettre spécifiquement à l'intuition et à l'imaginaire de la personne haut potentiel de libérer toute sa puissance. Ce troisième niveau de spécialisation se vit et s'émancipe des mots.
Avec ces trois niveau combinés, on serait proche d'Olivier Lockert sur l'hypnose humaniste, de Dilts sur le coaching génératif, mais en ajoutant cette spécialisation sur la sensibilité et l'intuition du HPI / THPI qui s'émancipe des mots, et qui est quelque chose de l'ordre du champ, du symbolique, du sens, et en aucun cas uniquement quelque chose de l'ordre du fonctionnement.
Le coach peut ne pas toujours atteindre ces deux premiers niveaux, car il est humain : on est supervisé pour les atteindre le plus souvent possible. Le troisième niveau, en réalité, ne parle ni du coach, ni du client, mais du champ relationnel entre le coach et le client. La posture de coach spécialisée est là pour favoriser ce niveau de conscience, s'il doit avoir lieu.
La plus grande prudence est de mise dans la lecture de ce texte que Matthieu Lassagne a longtemps hésité à écrire, car il s'agit d'une simplification de cette notion de spécialisation. En tant que personne intéressée par un éventuel accompagnement, ce n'est que dans le dialogue, à un niveau intuitif, que cette spécialisation se ressent. Après avoir lu les modalités pratiques du coaching ou de la supervision, la prise de rendez-vous pour en parler se fait ici.
Si nous devions résumer la cause du malentendu de la personne HPI avec la vie, son sentiment d'écart, ce n'est qu'une question de langage.
On a appris à la personne HPI à utiliser le langage classique composé de mots qui se définissent les uns les autres en boucle, et qui ne servent en réalité qu'à se conformer au groupe pour que celui-ci survive (au détriment de la société et du vivant). Chez la personne HPI, ses schémas relationnels négatifs passés, sauf problème psychiques, ne parlent en général que des limites de ce langage. Ce sentiment de ne pas trouver le sens ne parlent que des limites des mots pour le dire.
En se connectant à un niveau de conscience où tout est formes et concepts, sensations et énergies, le sentiment de sens émerge du simple fait de parler avec un langage qui cadre avec son identité profonde ! Et la réussite vient naturellement car le langage pour conceptualiser le succès est le bon. Et il est "sens", il est "complétude", plus besoin de parler pour courir après cet infini perdu, ce sens, cette complétude.
Cette situation est bien sûr idéale : sur le terrain, nous accompagnons la personne THPI et HPI là où elle est, dans ses errements (si essentiels, justes et créatifs), dans ses hésitations, ses doutes, dans le passage du premier langage au second. La réussite est déjà là par le niveau de conscience que l'on installe, en co-responsabilité, dans le champ.
On n'est pas ici à un niveau où l'on souhaite réussir (meilleur moyen de résister à la réussite), mais où l'on met de la conscience sur ce qui est là, une conscience surdouée, et où on laisse faire. Sans ce ce soit ni méditation, ni hypnose, mais ce laisser faire, ce laisser agir intuitif de la personne avec des nuances de douances.
Dans le cadre de l'intention de cette page, qui se situe au niveau de l'identité (essence qui transcende les diverses prestations d'accompagnement professionnel), nous listerons ici l'identité, l'essence des objectifs souvent travaillés, que l'on soit en coaching ou en supervision, avec une personne politique, un artiste, un cadre en reconversion ou une directrice des ressources humaines.
Il s'agit fréquemment des méta objectifs suivants :
Nous nous situons ici au niveau de l'identité, de l'essence de notre approche qui va se décliner en diverses formes d'accompagnements professionnels :
Avec l'expérience, nous avons constaté que la douance (haut potentiel, HPI parfois associé au HPE, HPI avec parfois multipotentialité, et toutes les nuances), dans l'accompagnement, n'est pas un élément à prendre en compte parmi d'autres, que les outils classiques pourraient couvrir. Le haut potentiel n'est pas une simple différence de personnalité mais un trait neurologique qui, combiné à des aspects sociologiques complexes ainsi qu'aux autres caractéristiques de nos clients, aboutit à une différence qualitative dans l'être au monde.
Un argument peut consister à se dire que la systémique, la PNL, la Gestalt, contiennent en elles l'adaptation à chaque personne. Il y a une part de vérité dans cet argument : bien faire de la PNL, avec cet amour de l'autre au sens symbolique, cette curiosité de l'autre, avec cette finesse qu'avaient les fondateurs, c'est déjà presque faire de la PNL spécialisée. Presque.
Car sur la base de si nombreux témoignages, la théorie que les différentes approches existantes du coaching sont faites pour tous y compris les atypiques, trouve ses limites sur le terrain. Avec le coaching classique, chez les accompagnés, il y a un "je ne sais quoi" qui manque et qui ne s'explique pas. Dans le meilleur des cas, quand le coach non spécialisé a une grande rigueur éthique et connaît la systémique, le coaching "marche bien" mais la personne HPI n'a pas été comprise à un niveau profond; et elle est passée à côté de ses potentiels. Ses zones de compétences conscientes ont étés exploitées, alors qu'on aurait pu donner de l'espace, de la respiration, à ses zones d'excellence. Elle renforcera la croyance qu'on peut réussir en "gérant" ses émotions et son haut potentiel, ou en faisant des compromis intelligents entre soi et les autres.
Depuis quelques années, des apport considérables légitiment une douance qui n'est pas uniquement une question de QI, mais de rapport au monde, et nous confortent, en plus des témoignages clients, dans notre approche d'accompagnement spécialisé.
Au niveau identitaire, ces approches sont différentes de la notre, mais en termes de sens, nous participons, tous légitimes, chacun à notre manière, à faire de notre mieux pour libérer les potentiels humains au service de la société.