Article - Etre hypersensible et sortir du tableau des émotions négatives

Infographie  (disponible sur linkedin également) :

 

#EMOTIONS 😊😢 🤯😤 🥶 🥰 🌈 Se sentir #hypersensible avec ou non un #haut #potentiel plus ou moins intense : une métaphore pour laisser le problème émotionnel dans son tableau, et sortir du tableau.

 

Et ainsi, plutôt que jouer un rôle dans une vie, vous ouvrir au Musée des Vies Possibles.

 

VOS REPONSES : Dans quel tableau avez-vous envie de plonger ?

 

Vous avez remarqué que certains n'ont pas de bords, lequel agrandir jusqu'à ce qu'il prenne tout l'espace ?

 

La métaphore ci-dessous ⬇️

Cette métaphore peut sembler orientée "développement personnel" : je m'adresse aussi aux #DRH qui gagneraient (je schématise) à exister plus pour faire exister les relations positives en entreprise (je pense aux supervisions de DRH spécialisé HPI où il y a le sujet récurrent, en co-responsabilité avec le Comex, de donner une place stratégique à la fonction RH; une fonction RH qui prend sa place quand elle prend du recul par rapport à un tableau émotionnel pour parfois prendre les décisions qui doivent se prendre - appuyées par la ou le DG, et ne laisser la place qu'à la clarté et la transparence dans les relations, au devant des cultures et habitudes qui maintiennent des emprises).

 

La métaphore 

 

Au fond, il n'existe pas d'échecs professionnels récurrents, ni de problème, ni de difficultés émotionnelles. Allons ensemble au delà de ces mots. La réalité inconsciente qu'il y a derrière, je la décrierais par la métaphore suivante : 

il n'existe que des personnes qui dansent avec la princesse du Chaos pendant un temps, dans la grande salle de bal de l'absence, au palais de l’inexistence de soi et des autres.

 

" il n'existe que des personnes qui dansent avec la princesse du Chaos pendant un temps, dans la grande salle de bal de l'absence, au palais de l’inexistence de soi et des autres "

 

  • Vous dansez avec elle lorsque vous dites quelque chose pour faire passer un autre message, sans oser le dire directement.
  • Vous dansez avec elle lorsque vous avez un besoin que vous n’exprimez pas
  • Ou quand vous savez que vous postulez à côté de ce que vous aimez pour vous rassurer plutôt que regarder en face ce petit jeu qui mène…au chaos = parfois c'est une belle opportunité, parfois c'est le burn-out, mais c'est aléatoire, non conscient. 
  • Ou quand vous vous observez laisser se faire ce qui devrait s'arrêter.

 

𝙱𝚛𝚎𝚏, 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚍𝚊𝚗𝚜𝚎𝚣 𝚊𝚟𝚎𝚌 𝚎𝚕𝚕𝚎 𝚕𝚘𝚛𝚜𝚚𝚞𝚎 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚛𝚎𝚏𝚞𝚜𝚎𝚣, 𝚒𝚗𝚌𝚘𝚗𝚜𝚌𝚒𝚎𝚖𝚖𝚎𝚗𝚝, 𝚍’é𝚌𝚕𝚊𝚒𝚛𝚎𝚛 𝚞𝚗 𝚙𝚛𝚘𝚋𝚕è𝚖𝚎 𝚍𝚎 𝚏𝚘𝚗𝚍 𝚍𝚎 𝚕𝚊 𝚕𝚞𝚖𝚒è𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚟𝚘𝚝𝚛𝚎 𝚛𝚊𝚢𝚘𝚗𝚗𝚎𝚖𝚎𝚗𝚝 (expertise, analyse, intuition...), 𝚙𝚘𝚞𝚛 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚊𝚍𝚊𝚙𝚝𝚎𝚛, 𝚙𝚘𝚞𝚛 ê𝚝𝚛𝚎 𝚊𝚒𝚖é.e.

 

 

Et c'est OK, c'est un passage. 😊 Et c'est en co-responsabilité collective.

 

Souvent, vous vous voyez ne pas oser dire non, et savoir pertinemment que vous jouez. Mais au fond, jouer c’est si bon, si sécurisant, c’est du connu. C'est faire la danse qu'on vous a demandé. Jouer un répertoire ancien et apparemment sacré.

 

Et un jour, votre regard se détache, l'espace d'une seconde, de la surface de ce que vous vivez et dont vous êtes persuadé.e. Vous regardiez un tableau, vous n'étiez pas dans ce tableau. Et alors la princesse du Chaos peut user de tous les arguments, ça reste plat. Elle est enfermée dans le tableau. 

Vous n'avez rien résolu, il n'y a rien à réparer. Vous avez ajouté une dimension supplémentaire. 

 

Et ce n'est même pas que vous décidez de dire NON à la tristesse ou à la colère ou la peur, que vous n'en voulez plus (ce qui est pourtant déjà une belle étape).

C'est vous qui vous détachez de ce qu’on vous a demandé de vivre. "ça m'appartient pas, c'est pas moi". Vous n'êtes pas votre vie, vous êtes une Personne dans une gallerie d'art de vies possibles.

 

Vous n'êtes pas votre vie, vous êtes une Personne dans une gallerie d'art de vies possibles.

 

A l'instant où le regard se détache de cette Histoire de vie que l'on vous demande d'avoir, avec ses jeux relationnels, ses emprises qui enserrent (et rassurent), il y a l'acceptation d'une forme de solitude. 

 

C'est la solitude de Kathryn Janeway dans Star Trek, qui fait inconsciemment exprès de se retrouver projetée à l’autre bout de l’univers, pour comprendre à travers toutes ces aventures la seule chose qui importe : le lien à l’autre, ce qu'est être une Personne, et autres équivalences. Mais pour cela il faut être dans le vrai, dans la liberté affective, donc seul.e.

 

Application de la métaphore à l'entreprise 

 

Et comment cette métaphore s'applique concrètement à l'entreprise ? 😊C'est très simple. 

 

Quand la direction Rh et la direction générale décide de sortir de l'adaptation à des comportements non acceptables (tableau : "j'ai pas le choix, je veux pas de conflit, elle ou il a un dossier, etc"), cela permet d'être libre d'imposer des relations saines en entreprise. Il y a prise de risque, faire face à la vérité, mais l'immense gratification d'être soi, de ne pas négocier avec ses valeurs. 

 

Mais la liberté n'est pas belle, simplement essentielle pour exister. Elle n'a pas de promesse, elle ne propose pas de paradis. La liberté est aussi difficile que de reconnaître les FAITS.

 

Faire appel à la liberté, en se séparant par exemple d'une personne aux comportements non adaptés, en clarifiant la mesure de la performance, en faisant sauter tous les verrous qui empêchent quiconque de réussir jusqu'à la DG, faire appel à cette liberté làc'est comme lorsque Neo dans Matrix fait appel à Morpheus, ce dernier lui dit "je ne t'offre que la vérité, rien de plus".

 

 

Bien à vous tous

Matthieu Lassagne

#Coaching&Douance

"Lâcher prise pour laisser sa carrière s'envoler, son entreprise évoluer"

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