Se sentir femme haut potentielle, laisser le passé, et partir à l'exploration de soi

Intro : prendre de la hauteur sur la manière de parler des femmes hauts potentielles

Dans ce texte, si court par rapport à l'étendue du sujet, la femme HPI ou HPE existe, et n'existe pas, en même temps. Sa présence est une essence qui se situe au delà de l'existence.

 

Et selon moi ce n'est qu'en accueillant ce paradoxe apparent (exister, et ne pas exister, mais au delà) que notre réflexion sur le sujet de la femme HPI va respirer, et ouvrir des possibles.

 

On serait dans le mensonge en se prenant au sérieux en parlant de "la femme HP". On serait dans l'ignorance du terrain en disant "tout cela n'existe pas" pour se donner un air de sérieux.

 

Avec humour, j'écrierais que je parle de la femme HPI quantique, qui est là, et pas là. Elle est présente à ce qui ouvre les possibles, absente à ce qui la limite.

 

Nous pourrions écrire que nous parlons des personnes désignées comme femmes par la société, ou si vous préférez, des personnes qui se sentent femmes, et aussi du féminin symbolique en chacun de nous. Une femme surdouée bien présente *1, considérée *2, et aux contours évanescents, qui s'échappe de l'Ego (=quand c'est le trauma qui agit, pas soi) qui veut circonscrire, délimiter.

 

Mais alors, dirait l'Ego, si je ne définis pas bien la femme, et le HP, nous nageons dans le flou ? (oui dans les étoiles...).

 

Je pose l'hypothèse que, dans l'étude d'un sujet, nous ciblons bien plus efficacement ce dont nous parlons quand personne ne peut être désigné avec certitude par ce dont nous parlons. Car cela signifie que nous ne sommes pas dans l'Ego (vouloir maîtriser, comprendre = quand c'est le passé qui agit, quand on est identifié à son passé), mais dans l'exploration.

 

Il en est de même pour le haut potentiel intellectuel que je distingue du HQI : je cible d'autant mieux le haut potentiel dont je parle que celui-ci reste stratégiquement évanescent. J'ai beaucoup écrit là-dessus, y compris sur mon site Internet. J'ai à coeur d'expliciter de quelle douance je parle, une douance qui respire, qui ouvre les possibles, qui donne envie d'explorer et de vivre.

Une douance qui n'oblige personne à croire quoi que ce soit, qui n'impose rien, mais libère.

 

Et je pose l'intention depuis le début de ma vie de coach professionnel, de superviseur, d'écrivain, de parler d'une femme surdouée *3 qui respire enfin et qui ouvre des possibles.

 

*1 On lira la métaphysique de la présence, ce mot est tellement écrit aujourd'hui par des personnes absentes à elles et au monde. Heidegger, Husserl, Nietzsche, Jung. Lire pour mieux s'émanciper de l"a présence" du passé.

*2 Pas uniquement la considération de Milton Erickson, la considération de ce "il y a" qui est en soi, en l'autre, et dans l'espace. 

*3 Ce mot surdoué que vous n'aimez pas, pourrait se traduire par "dire ce que l'on ne saurait voir", clarifier, dire ce qui est vrai même si c'est inadmissible pour le faux-self, le surmoi. C'est dire NON. Si l'on ne dit pas surdoué, on ne dit pas non car on ignore qui l'on est, on est donc objet. Surdoué est un terme issue du "livre des vrais surdoués" de la neuropsy Béatrice Millêtre, et elle explique pourquoi ce mot est le plus légitime. Surdoué pour moi ne signifie pas supérieur, ou plus intelligent, simplement il y a un + par rapport à la moyenne dans un ou plusieurs domaines, par exemple  l'intuition et l'expliciter permet de mieux se relier au monde.

Un sujet à aborder à avec son féminin intérieur

Ainsi, je vous propose une lecture énergétique plutôt que la lecture analytique. Avec prudence, en nous comprenant bien, nous pourrions écrire "une lecture féminine" au sens Jungien du terme.

 

Que chaque mot de cet article puisse être, dans votre esprit, une étoile qui va s'ajuster à la lumière des autres mots pour qu'émerge de l'ensemble quelque chose de vivant, d'aidant, pour que vous puissiez monter l'escalier vers vous-même avec une telle facilité que vous aurez l'impression de le descendre.

 

Ce qui est important, c'est le processus. C'est comment en tant que femme, ou homme, vous allez vous autoriser à lire ce texte. Avec vos croyances qui rassurent, les filtres protecteurs, les "oui mais", ou avec l'accueil et l'intuition pour créer à partir de ce texte vos propres méthodes, singulières, pour réussir.

 

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Les défis des femmes HPI, HPE, THPI

Ces défis ne sont pas liés au fait d'être femme, ni au fait d'être concernée par une forme de haut potentiel, mais au regard que porte la société sur ces femmes parfois hors normes que sont les femmes HPI (vos difficultés ne parlent que d'eux). Et, je l'écris à nouveau, je parle de moyennes (chacune reste différente), et à un niveau symbolique. Rappelons que les hommes ont au moins autant de défis de leadership, simplement des défis différents.

 

Pour synthétiser les défis des femmes HPI, nous pourrons partir du schéma suivant que nous allons détailler ensemble.

L'amour conditionné dû au contexte culturel

Nous allons détailler plus loins quelques unes de ces injonctions culturelles. Certaines sont moyenâgeuses, d'autres sont beaucoup plus dangereuses car plus subtiles.

 

Je vous propose ici de rester à un niveau méta et de regarder le processus relationnel et psychique que va créer ce contexte culturel dès le début de l'enfance.

 

Simplifions en étant conscients des imprécisions, pour que vous sentiez la notion de ce qui se passe.

 

Quand vous arrivez au monde, souvent, les personnes qui vous entourent se sentent exister, survivre, en se conformant à une histoire, une pièce de théâtre. Chaque geste, même affectif, chaque mot, est fait pour dire "j'appartiens au groupe", et j'ai tel rôle, telle place.*1 Si je ne joue pas ce récit, si je n'éduque pas mes enfants à jouer ce récit, je vais mourir, je vais être exclu.e.

 

Et l'amour qui vous est donné est alors un amour conditionné à votre capacité à apprendre à suivre les règles aléatoires d'un récit pour avoir tel rôle, telle place. Et les rares règles essentielles à la vie sont imposées avec une défaut de congruence, que l'enfant doué ne voit que trop bien.

 

L'enfant doué, qui a une intuition profonde des interdits à poser pour faire civilisation, lorsqu'il en a les capacités, va alors devoir se reparenter lui-même, prendre en charge son éducation et colmater les brèches de la famille, avec l'angoisse indicible, consciente ou inconsciente, que cela peut représenter. Angoisse indicible car, rappelons-le, en termes de maturité affective, c'est un enfant.

 

Cet enfant doué, sensible (...) va devoir marcher sur des oeufs, composer avec une affection insécurisante, défaillante, incomplète

 

Cet enfant doué, sensible, qui a tant besoin d'organisation psychique, de structure (source de la beauté) va devoir marcher sur des oeufs, composer avec une affection insécurisante, défaillante, incomplète. L'affection qui lui est donnée n'est là que pour jouer un récit fragile, aléatoire, dans un monde en tension, toujours à la limite de ne plus pouvoir gérer sa psychose.

C'est d'un amour inconditionnel et congruent dont vous auriez eu besoin, un amour qui comporte quelque chose d'universel. Un amour avec écoute, sincérité, entièreté, un amour avec la compréhension profonde de votre univers intérieur, et la validation de cet univers.

 

"J'ai eu un amour judéo-chrétien, avec cet accueil inconditionnel judéo-chrétien, ce soutien si typiquement judéo-chrétien, alors que j'attendait simplement l'amour simple et pur d'une mère à son enfant, cette vraie compréhension de mon univers intérieur" disait Amélie (prénom modifié) 

 

Est-ce que j'écris que les parents sont indignes ? Non. Ils font toujours au mieux, mais l'enfant hypersensible aurait eu besoin d'un autre type d'affection.

 

La magie est au fondement de la douance :

vous avez en vous ce que vous n'avez pas reçu

 

Cette solitude absolue, ce soutien qui n'a pu exister, n'est pas une fatalité, surtout pour la femme surdouée qui est si résiliente. La magie est au fondement de la douance : vous avez en vous ce que vous n'avez pas reçu. Ce soutien, vous pouvez le trouver à l'intérieur de vous, dans cet univers immense, et vous sentir en sécurité quoi qu'il arrive. C'est pour cela que la connexion à l'univers intérieur constitue le coeur du coaching spécialisé.  Il n'y a pas de processus de réussite professionnel durable, sérieux, qui tient avec l'âge est les aléas de la vie, s'il n'y a pas alignement avec son univers intérieur singulier et spécifique.

 

En synthèse, qu'est-ce qui est là avant même l'arrivée de l'enfant sensible et doué ? Un terrain miné, au bord de la psychose, une surface psychique extérieure souffrante, avec des trous qui demandent à être colmatés. Et ce vécu peut avoir même lieu lorsque l'éducation a eu toute l'apparence d'être bienveillante et positive.

Cet extérieur qui n'a pas encore accueilli l'enfant surdoué demande un médecin. Quand cet enfant qui arrive a alors des allures de médecin, du fait de sa douance : 

- cet extérieur va hurler sa demande d'être soigné

- et hurler sa colère et son refus d'être soigné.

 

Il y a alors une insécurité du type : je suis a peu près aimée (même si je dois encore prouver que je le mérite), mais ça peut s'arrêter à tout moment. 

 

Alors toute sa vie, la femme surdouée risque de choisir des conjoints, des entreprises, des amies qui ont l'air ok en surface, mais qui vont induire dans la relation un je ne sais quoi de "je t'aime...peut être...si tu continues à faire ce qu'il faut même si je me garde bien de te dire clairement ce qu'il faut faire (on fait jamais trop)...et même avec cela, attends toi à ce que la colère puisse s'abattre à tout moment". 

 

Et elles sont si attirantes, ces personnes ou ces entreprises, qui vont rejouer avec vous ce que vous avez déjà vécu. C'est physique, le corps demande ce qu'il n'a que trop appris. 

 

En tout cas, c'est ce que demande cette carapace, cette personnalité de façade construite pour déminer en permanence ce terrain aléatoire (même s'il n'existe plus), personnalité construite pour protéger de la psychose ambiante cette douance bien emmitouflée à l'intérieur.

 

Cette personnalité de façade sans laquelle vous n'auriez pu survivre, Winnicott l'a appelée le faux-self.

 

*1 On lira "Alice Miller, le drame de l'enfant doué",  surtout pour les accompagnants, et Carlos Tinoco pour cette questions des trames narratives  que la norme nous dit de suivre, spécifiques aux personnes non surdouées, ou à la part non surdouée de chacun

femme haut potentiel entourée de son faux-self protecteur

Le faux-self : la base des malentendus futurs avec la vie et la carrière

La douance est rejetée à l'intérieur de soi, clivée, et à la surface, c'est une machine qui s'adapte à l'extérieur.

 

Quand il s'agit d'un espace froid, d'un vide sidéral affectif, avec des boules de feu, des météores et des trous noir qui peuvent surgir à tout instant, c'est une machine en pilotage automatique qui fait face à cela, pas une personne !

 

Autre métaphore, pour parler du faux-self "prendre soin", le chirurgien, pour réussir à soigner un corps en souffrance et en urgence vitale, clive son affection, il la met de côté, pour se concentrer. C'est un peu la même chose qui se passe lorsque la petite fille surdouée arrive dans une famille en souffrance. Sauf que le patient (père, mère, frères et soeurs parfois) n'est pas anesthésié, et va demander à être soigné, maintenant, tout de suite, alors que les blessures sont profondes, tout en refusant d'être soigné. Et vous n'avez pas les diplômes pour le faire, ni la maturité affective suffisante.

 

Beaucoup de femmes surdouées, après avoir eu des enfants alors que ce n'était pas leur chemin, après avoir choisi le conjoint qui n'était que répétition du trauma originel vécu, après avoir construit toute une vie de famille basée sur ce faux-self, culpabilisent, regrettent. 

 

Pourtant, est-ce logique de regretter d'avoir fait ce que l'on pouvait, avec les connaissance et les ressources dont on disposait à l'époque, pour survivre ?

 

Pour vous, c'était une question de survie.

 

Une grande machine, un peu rigide, pas créative mais efficace, gère ce terrain miné, inhibe la douleur, pour faire survivre cette petite fille surdouée qui reste à l'intérieur

 

Une grande machine, un peu rigide, pas créative mais efficace, gère ce terrain miné, inhibe la douleur, pour faire survivre cette petite fille surdouée qui reste à l'intérieur.

 

Il n'y a pas besoin de faire de la psychanalyse de comptoir pour expliquer l'enfance de la femme HPI, le regard logique issu des théories des systèmes vivants et de la systémique nous suffit : un organisme se dote d'une carapace adaptative et organise ses organes vitaux à l'intérieur lorsque le contexte est hostile. L'intelligence déteste l'entropie et va se créer elle-même une forme de stabilité (via la carapace qui l'entoure, le faux-self) pour survivre.

 

la petite fille grandit, devient adulte, pleine de ressources : mais son inconscient n'a pas actualisé cette information

 

Sauf que la petite fille grandit, devient adulte, pleine de ressources : mais son inconscient n'a pas actualisé cette information.

 

Nous avons alors un organisme vivant (j'aime bien la métaphore du poulpe) écrasé à l'intérieur de la carapace qu'il s'est construit. Ce qui protégeait devient dangereux. Pour jouer sur des termes qui n'existent plus : ce qui était névrose devient psychose (alors même que la psychose est LA peur de la personne surdouée).

 

Ce trop de faux-self devient inadapté : en voulant protéger, il met en danger car en ce monde complexe, c'est à la petite fille intérieure (la douance) de prendre les commandes d'un vaisseau spatial plus petit et plus flexible. Seul le vrai-self permet la créativité, la spontanéité, les décisions justes qui prennent en compte l'intuition, la clarification en temps réel, et assure l'émergence d'un processus de réussite professionnel durable.

 

Seul le vrai-self permet la créativité, la spontanéité, les décisions justes qui prennent en compte l'intuition, la clarification en temps réel, et assure l'émergence d'un processus de réussite professionnel durable

 

Ce faux-self, dont le rôle est de dire à la douance "surtout, ne sors pas, restes inconsciente, ne parles pas" va utiliser toute votre intelligence pour justifier ce fameux sentiment d'illégitimité (même si un regard fin perçoit les failles logiques - métacognition).

Le sentiment d'illégitimité

Ainsi, le paradoxe est que les femmes HPI vont parfois se sentir enfermées par tout ce qui risquerait de les libérer ! Par exemple, s'orienter vers une détection HPI, vivre dans une ville qui ouvre des possibles professionnels, avoir des ambitions de carrière...

 

Depuis l'enfance, elles ont intériorisé un interdit fondamental : se rendre compte de la puissance de leur douance

 

Depuis l'enfance, elles ont intériorisé un interdit fondamental : se rendre compte de la puissance de leur douance.

 

Ainsi, elles sont sommées de ressentir, inconsciemment ou consciemment, un sentiment d'illégitimité multidimensionnel : 

  • Mes besoins sont illégitimes. Surtout mon besoin de confort, de beauté, de magie.
  • Le consentement ? Souvent je ne sais pas même ce que c'est vraiment, je n'existe que pour ne pas décevoir l'autre...
  • Mes intuitions qui disent ces vérités que l'on ne saurait voir : pas le droit de les écouter ! Quand je ne sens pas une personne, je vais même parfois jusqu'à sur-compenser en l'idéalisant ! 
  • Un problème dans la relation : c'est de ma faute ! 
  • Une ambition : "mais pour qui te prends-tu ?" dit une voix intérieure (parfois la mère intériorisée)
  • Une vie libre et multiple : n'en parlons pas, de quel droit !
  • Le sens de la vie : il faut le trouver ! (sous-entendu : ma simple existence ne suffit pas à ce que je sois une personne suffisante)
  • ...

Des femmes membre Comex dans de grandes entreprises peuvent être concernées par ce sentiment d'illégitimité et d'imposture : quelque soit le niveau auquel on se trouve, quelque soit la croyance que l'on se sent bien ou pas, on peut n'être connecté qu'au dixième de ses potentiels (potentiel de vivre vraiment, d'aimer vraiment, qui va avec le fait d'avoir une vraie carrière pour soi, un vrai impact).

Le sentiment d'imposture

Comme vous pouvez le voir dans cette image extraite du livre "Tous HPI, Comprendre et libérer les potentiels, Nathalie Lourdel, Matthieu Lassagne, Afnor Editions; 2023", malgré toutes les injonctions reçues, même si vos ailes ne sont utilisées qu'à 10%, comme elles contiennent de l'intuition, elles vous emmènent quand même parfois très haut !

 

Parfois elles sont tellement inhibées par le contexte que vous restez en bas, à 10 000 km de votre juste place, mais souvent, quand il y a un minimum de contexte pas trop négatif, vous montez très haut.

 

Vous mériteriez d'être dans l'espace, vous êtes tout de même au dessus des nuages.

 

Et comme vos ailes, vous ne les voyez pas, vous ressentez cette impression que vous pourriez tomber à tout moment. Alors que vous devriez être trois niveaux de poste au dessus (ou agir à trois niveaux au dessus en tant qu'indépendante), vous pensez être trop haut, et vous vous dites "un jour ils se rendront compte que je suis incompétente".

 

L'intuition est une compétence réelle qui donne des résultats sans que l'on puisse expliciter comment. D'où ce sentiment de vertige.

 

L'intuition est une compétence réelle qui donne des résultats sans que l'on puisse expliciter comment. D'où ce sentiment de vertige.

 

Au fond, vous le savez, mais vous avez appris qu'il ne fallait pas prendre conscience de l'intelligence de votre intuition. 

 

L'insécurité affective apprise dès l'enfance se retrouve dans l'insécurité affective vis à vis de vos ailes ! "Elles me portent là pour ce projet, mais elle peuvent me quitter à tout moment."

 

Et parfois, votre croyance se réalise, mais simplement parce que vous y croyez...

 

Quand vous tombez, vous vous faites croire que vos ailes vous quittent. En réalité, vous utilisez toute la puissance de vos ailes pour voler vers le bas (auto-sabotage inconscient). Ce qui demande beaucoup plus d'effort que de laisser le vent vous porter vers le haut (si une phrase était à retenir...).

 

Encore une fois : pas de culpabilisation, on fait toujours ce qui est juste pour nous à un moment donné. Il s'agit simplement d'expliquer.

Conséquence : une posture "en demande de validation"

Dans le contexte professionnel, ce sentiment d'illégitimité s'exprime souvent de la manière suivante (là j'explicite l'auto-sabotage) : 

  • Ne pas oser clarifier les choses dès le départ (exemple : prise de poste)
  • Ne pas oser dire NON
  • Ne dire quelque chose que lorsque l'on est absolument certaine d'être dans le vrai
  • La posture de sauveur au travail et dans la vie
  • Ne pas être en conscience de l'ensemble de ses compétences professionnelles ou les diminuer

Sans que cela ne coïncide complètement, nous pourrions rapprocher cette posture du "syndrome de la bonne élève" ou de l'Enfant Soumis (parfois faussement rebelle) avec le regard de l'Analyse Transactionnelle.

 

De nombreuses études montrent que les femmes osent moins demander une promotion, une augmentation, prendre la parole en réunion, pour des raisons d'éducation. Ce peut être encore plus le cas, parfois, lorsqu'une pensée atypique vient s'ajouter au fait d'être femme.

 

Insistons encore sur le fait que nous parlons de moyennes : parfois un homme HPI va avoir ce problème et pas une femme, car malgré les injonctions sociétales, les histoires de vies et les éducations sont différentes.

Les schémas relationnels négatifs

Que ce soit avec un nouveau conjoint ou une nouvelle entreprise, parfois, la femme haut potentiel ne comprend pas pourquoi il y a toujours toxicité et rupture à un moment donné (dans le meilleur des cas), alors que tout semblait bien se passer au départ (au fond, elle a tout vu, intuitivement, mais c'est à la lisière de la conscience).

 

Elles croient avoir un problème, alors que leur vrai problème est de trop faire attention à ce que tout se passe bien sans exiger assez de l'autre ! 

 

Elles croient avoir un problème, alors que leur vrai problème est de trop faire attention à ce que tout se passe bien sans exiger assez de l'autre ! 

 

Dans le contexte de l'entreprise, la personne HPI prends typiquement un poste en dessous de ses potentiels. Au nom parfois des plus beaux arguments, elle n'est pas rémunérée à la hauteur de ce qu'apporte son énergie, et ses responsabilités ne sont pas à la hauteur ou ne pourront s'officialiser tout de suite...

 

Ainsi, tout commence par un déséquilibre. Même si à la surface de la conscience tout le monde s'entend super bien (coup de foudre professionnel, y compris avec un homme HQI), n'empêche que dans les faits, en regardant salaire + position vs/ valeur ajoutée on démarre avec une sauveuse et un persécuteur.

 

Puis...

 

Le N+1 qui se met à ne plus vous parler du jour au lendemain...

Mensonges absolument incompréhensibles, harcèlement...

Rétrogradation...et autre...

 

Tout cela n'est que la matérialisation de ce déséquilibre qui était là dès le départ.

 

Halte à la culpabilisation : ce n'est pas votre faute, dans l'éducation on ne nous apprend pas que sauver c'est aussi persécuter (au niveau psychologique), que la posture en demande de validation est une posture en demande d'invalidation...

 

l'univers vous envoie un message clair : vous n'avez rien à faire dans ce type d'entreprise, voir dans ce type de famille, de relations amicales, de culture

 

Cependant l'univers vous envoie un message clair : vous n'avez rien à faire dans ce type d'entreprise, voir dans ce type de famille, de relations amicales, de culture. Et l'univers vous le dira et le redira jusqu'à ce que vous vous autorisiez à le comprendre, y compris en passant par le corps.

 

Je vous comprends, c'est si dur de s'autoriser à sortir de ces schémas quand on a appris qu'on était légitime qu'à satisfaire les besoins des autres. Exister est comme un saut dans le vide.

 

Pour certains hommes comme pour les femmes, ce qui fait sens pour moi dans mon activité, en tant que coach ou formateur, est d'accompagner cette décision - prise avec tant de doute, d'hésitation - de, là maintenant, s'autoriser à exister enfin.

Quelques injonctions faites aux femmes HPI

Parmi de nombreuses injonctions dont nous parlons dans notre livre, évidemment non toujours spécifiques aux femmes HPI, je vois souvent les suivantes : 

  • Etre une vraie femme, c'est avoir une vie équilibrée et ne pas trop travailler
  • Etre une vraie femme, c'est consommer de telle manière, être engagée, humble et avoir une mission de vie claire
  • On manque tout de même quelque chose si l'on a pas de mari ni d'enfants (les précédentes ont une toxicité plus subtile, celle-ci date du moyen âge)
  • Dans sa gestion de carrière, il faut penser à sa famille d'abord
  • S'autoriser à réussir et à s'affirmer, ce serait faire comme les hommes

Aujourd'hui, de nombreuses injonctions patriarcales sont diffusées par des femmes en faux-self, ou des hommes, sous les apparence du féminisme.

Si l'on reste connecté à la tête, leurs constructions théoriques semblent parfois solides, indiscutables. Quand vous avez avancé dans l'écoute profonde du corps, de l'intuition, l'écoute systémique, l'écoute du champ, la non congruence entre ce qui est dit et ce qui est modélisé apparaît comme une évidence.

Une manière de les repérer : ça vous attire, car cela rejoue l'amour conditionné.

"Tu es une vraie féministe...si"

 

Vous êtes une personne suffisante, vous n'êtes pas obligée de trouver UNE mission de vie pour que celle-ci ait un sens, vous n'avez pas à "servir" à quelque chose...

 

Vous êtes une personne suffisante, vous n'êtes pas obligée de trouver UNE mission de vie pour que celle-ci ait un sens, vous n'avez pas à "servir" à quelque chose, vous avez le droit de faire ce qui vous apporte de l'énergie, de l'évidence, de la beauté, du kiff, vous avez le droit de rayonner votre puissance, seul ce rayonnement apporte aux belles personnes et non à des intermédiaires.

 

vous avez le droit de rayonner votre puissance, seul ce rayonnement apporte aux belles personnes et non à des intermédiaires

Chez l'homme, comme chez la femme ou chacun, le féminin qui était l'ombre de lui-même s'assume enfin. Image à comprendre au niveau symbolique, en dehors de toute injonctions sur le physique que l'on trouve dans la société.

La révélation quand on prend conscience de la véritable origine de ses difficultés

Et si au moins 70% de votre manque d'affirmation, de vos doutes, de votre procrastination et de sentiment de décalage n'existaient pas ?

 

Ce sentiment d'illégitimité et d'imposture, cette difficulté à s'imposer, est souvent associé à la femme HPI en elle-même. Or elle ne gagne pas à "travailler sa confiance en elle" mais à laisser à l'autre son manque de confiance !

 

Je m'explique.

 

Pour moi il s'agit en partie d'un mécanisme de contre transfert.

 

Le sentiment d'illégitimité vis à vis du N+1 homme par exemple, c'est souvent qu'en tant que personne empathique, vous ressentez ce que ce N+1 déconnecté de ses émotions ne peut ressentir au niveau conscient. C'est son illégitimité que vous ressentez.

 

Vous avez l'impression de vous noyer dans la complexité et que vous n'êtes pas efficace au travail : vous ressentez l'incompétence du système

 

Donnons un autre exemple de contre transfert : vous avez l'impression de vous noyer dans la complexité et que vous n'êtes pas efficace au travail. En réalité, vous ressentez l'incompétence du système qui vous entoure.

 

Souvent, vos difficultés n'ont rien à voir avec vous.

 

Tout se passe comme si, en constellation familiale, vous aviez pris un rôle et oublié de le redonner.

 

Vous avez le droit de laisser à l'entreprise son incompétence, à l'homme sa culpabilité, à votre milieu le poids de son passé, aux parents les injonctions qu'ils ont reçu...

 

Vous avez le droit de laisser à l'entreprise son incompétence, à l'homme sa culpabilité, à votre milieu le poids de son passé, aux parents les injonctions qu'ils ont reçu, à votre pays son problème...et de partir, libre, légère, avec votre petite fille intérieure dans vos bras, pour explorer le futur aux nuances de douances bleu pastel.

Les ressources des femmes hauts potentielles

L'éducation différente qu'elles ont reçu a au moins un "bénéfice secondaire" : plus que les hommes en moyenne, elles ont été moins découragées à développer leur intuition, leur empathie, leur sensibilité et sont vraiment armées pour être singulières et hors compétition (masculine) dans ce qu'elles vont proposer sur le marché, même si elles n'en ont pas encore complètement conscience.

 

vraiment armées pour être singulières et hors compétition (masculine) dans ce qu'elles vont proposer sur le marché, même si elles n'en ont pas encore complètement conscience

Quelles solutions pour réaliser vos rêves ?

J'ai beaucoup écrit sur ce blog qui concerne bien sûr aussi les hommes, et qui en même temps a une sensibilité féminine puisque j'accompagne une douance intuitive et que j'ai 80% de femmes parmi mes clients. Il y a aussi le livre qui, de manière pédagogique et concrète, aborde les différentes dimensions de la vie professionnelle et de la vie en général de la personne avec une forme de haut potentiel.

 

Si je devais écrire une synthèse, avec mon ressenti actuel issu de mes expériences, la peur me semble être la source du manque de libération des femmes HPI.

 

Quand c'est la peur de manquer qui guide les décisions, la peur de mal faire (...) la décision sera exactement celle qui est attendue par tout un système qui arrive sur sa fin (...) qui joue sur les obligations

 

Quand c'est la peur de manquer qui guide les décisions, la peur de mal faire, la peur de la réaction de l'autre, la peur de faire du mal, la décision sera exactement celle qui est attendue par tout un système qui arrive sur sa fin. Ce système, dont personne n'est responsable même si c'est tellement rassurant pour le psychisme de se trouver des adversaires, nous pourrions le décrire comme la dimension négative, non constructive de l'économie psychique et financière, qui joue sur les peurs et les obligations.

 

Quand c'est l'espoir, la pulsion de vie, la liberté et l'énergie positive qui guident vos décisions, vous allez vers vos rêves et aidez d'autres femmes à réaliser leurs rêves

 

Quand c'est l'espoir, la pulsion de vie, la liberté et l'énergie positive qui guident vos décisions, vous allez vers vos rêves et aidez d'autres femmes à réaliser leurs rêves.

 

C'est là que je vais métacommuniquer un peu sur le pourquoi de ces images poétiques alors qu'il s'agit d'un article de coaching professionnel. 

 

Pour la femme surdouée, le meilleur moyen de rater sa vie professionnelle, c'est le sens du travail, de l'effort, et vouloir faire bien comme il faut, rigoureusement, avec la tête sur les épaules. C'est la vie sans la douance, la vie telle que les autres voudraient qu'elle soit. Avec ce paradigme, ça ne marche pas, et on ne comprend pas pourquoi : "pourtant, je fais tout bien comme il faut".

Une vie faite d'obligations est une vie à côté de laquelle on passe.

 

Etrangement, le meilleur moyen d'être efficace au travail, d'avoir une carrière stratégique, grande, belle, juste, élégante et évidente, est de s'autoriser à se connecter à la petite fille intérieure (sa douance) et à toute la puissance de l'imaginaire qu'elle contient. Il y a là, en soi, une intelligence qui va permettre (grâce au langage de la douance) de faire apparaître des solutions là où cela semblait figé, insoluble, flou, perdu. L'intuition réussit sans comprendre pourquoi, elle le fait pour vous, et vous, vous êtes tranquille.

 

L'intuition réussit sans comprendre pourquoi, elle le fait pour vous, et vous, vous êtes tranquille

 

Ces images qui contiennent intentionnellement une forme de naïveté et de poésie ne sont pas présentes pour rêver uniquement, même si c'est si beau de rêver. Elles symbolisent que le seul moyen de réussir sérieusement, de manière durable et adaptative, est de se connecter à ses bonnes étoiles intérieures qui disent d'un souffle "c'est par là qu'il faut aller".

 

 

En synthèse, assumer son intuition, sa féminité, sa douance, constituent selon moi des clés pour élargir sa zone de perception, y voir plus clair, et donc trouver / reconnaître son processus de réussite.

Et aussi, se déculpabiliser de ne pas réaliser ses rêves, pour aller bien plus loin que des rêves

Une des nombreuses injonctions patriarcales est la fameuse phrase : quand on veut on peut ! qui balaye d'un revers de la main des inégalités qui sont démontrées, et auxquelles nous avons consacré un chapitre avec Nathalie Lourdel.

 

En coaching, après avoir analysé les erreurs du passé (schémas relationnels négatifs répétitifs), vous comprenez parfois en quoi elles ont fait sens, en quoi elles devaient avoir lieu. Au moins, vous comprenez que vous avez fait avec les ressources / les capacités dont vous disposiez à l'époque.

 

Ce pardon va avoir un impact fondamental sur l'atteinte des objectifs professionnel à l'avenir, les vrais, ceux qui sont encore plus ambitieux et donc possibles.

 

Plutôt que de jouer le jeu du système défaillant qui vous entoure, en vous disant qui vous devez encore plus travailler la communication, l'assertivité, parfois, vous admettez (le pardon, le deuil) que le dés sont pipés et que dans ce système là (cette entreprise, ce système de valeurs) vous êtes destinée à être perdante.

 

dans le nombreuses situations, le point de départ de la transformation, c'est lorsque l'on se rend compte que l'on ne peut qu'échouer par rapport à ses objectifs

 

Et étrangement, dans certaines situations, le point de départ de la transformation, c'est lorsque l'on se rend compte que l'on ne peut qu'échouer par rapport à ses objectifs, tout simplement à cause d'injustices arbitraires.

 

Et alors, on peut acter la défaite et sortir du jeu, et je parle du jeu psychique.

 

Je dis souvent "lâchez prise et laissez-vous échouer" (métaphoriquement, s'échouer sur les rivages du vrai soi).

 

Et alors c'est d'une puissance incroyable.

 

Plutôt que de se forcer à gagner au jeu d'échec (on dit si souvent aux femmes de se battre avec courage pour réussir...au jeu d'échec de notre temps) tout en sachant que c'est impossible, vous pouvez vous lever de la chaise (le mouvement), et avoir un champ de vision qui ne se restreint plus au plateau, mais englobe l'ensemble.

 

Et vous allez ailleurs, vous ne jouez plus dans ce jeu là, limité par les valeurs, les récits, les rituels et les croyances des autres.

 

allez dans un espace symbolique où vous avez des droits, des autorisations, que vous n'avez jamais eu

 

Vous allez dans un espace symbolique où vous avez des droits, des autorisations, que vous n'avez jamais eu. Un espace où vous pouvez créer, construire.

 

Et à ce moment là, des décisions dans votre vie professionnelle qui semblaient non envisageables ("pour qui vous prendriez-vous ?") peuvent être mises en place dans la fluidité, la facilité, la tranquillité.

 

Exemple (inventé et que j'espère de plus en plus représentatif) : Amanda demande un coaching car elle voudrait développer son affirmation en vue de devenir membre Comex de sa société. La DRH pointe son manque de confiance à travailler et un manque de gestion des priorités dans ses tâches (tiens donc). En prenant le temps d'échanger en amont de toute décision, par elle-même, elle se rend compte qu'il s'agirait d'un coaching pour la faire patienter, le temps que l'on profite de son carnet d'adresses et de son sur-travail, comme c'est souvent l'attitude vis à vis des femmes compétentes en organisations en France. Le fond du sujet, c'est une emprise familiale qui l'empêche d'aller trouver des opportunités dans le monde entier, et qui la maintient dans cette entreprise. A ce jeu là, elle ne peut être que perdante. En jouant dans un jeu d'échec basé sur le patriarcat (inégalités des responsabilités avec le mari), l'absence de droit d'être soi, métaphoriquement, l'univers lui renvoie "ce sera sans moi". Elle prendra alors des décisions qu'elle n'aurait jamais pensé concevables : prendre rendez-vous avec le DG pour dire qu'elle a vu l'arnaque, divorcer et chercher un poste à l'étranger avec des conditions à la hauteur de ses talents. Elle se met hors jeu, mais en réalité, Amanda était déjà hors jeu : les enfants sentaient déjà un couple divorcé, et elle était déjà destinée au plafond de verre dans l'entreprise. Il n'y avait rien à perdre, seules des idéologies patriarcales lui faisaient croire l'inverse ("le divorce fait tant de mal aux enfants", "dans un couple on fait des compromis...", "en travaillant l'affirmation de soi dans cette entreprise tu pourrais être à la bonne place, encore un petit effort", "tout est juste, je dois accepter l'inégalité", "je dois être loyal au travail, à la famille..."). Et le problème d'affirmation, elle dira "c'est le problème de la France, le problème de ces hommes si faibles qu'ils préfèrent se réfugier dans la misogynie et l'entre soi plutôt que de développer le chiffre d'affaire" ! Du jour au lendemain, envers et contre tous ces tests de personnalités, elle s'affirmera (une vraie pipelette alors qu'elle était dite introvertie), rayonnera son énergie comme un soleil, à la juste place, dans la juste organisation. 

 

En d'autres termes, il va s'agir de ne pas résister à l'univers quand, via un plafond de verre, des injustices (qui ne sont pas moins inadmissibles), il vous dit que vous n'avez rien à faire ici dans cet espace terne et étroit. Cet univers prévoit peut être pour vous une vie en couleurs au delà de tout ce que vous auriez imaginé.

 

Ce changement de paradigme, je l'explore bien plus en détails dans mon article sur Le haut potentiel et l'assertivité : comment dépasser le plafond de verre ?

 

J'y parle de résolution de conflits intérieurs (choix apparemment impossible entre A et B), de la réconciliation avec la peur qui inhibe la réussite, des deux niveaux de faux-self, d'arrêter de vouloir réparer la voiture pour qu'elle fasse des tours de circuits plus vite (la répétition) pour prendre la fusée qui est à côté (l'envol).

 

En vous souhaitant de découvrir ce que c'est que de s'autoriser à exister enfin.

 

Bien à vous toutes et tous

Matthieu Lassagne

Créateur d'approches d'accompagnements professionnels intégratifs spécialisées sur le haut potentiel intellectuel et émotionnel - formateur coachs et master coachs HPI chez EAR

Ressources autour du sujet des femmes HPI

  • De multiples chapitres consacrées aux femmes HPI et atypique dans "Tous HPI ? Comprendre et libérer les potentiels", Nathalie Lourdel, Matthieu Lassagne, Afnor - le sommaire ici, basés sur de nombreux ouvrages et articles, et témoignages, expériences de coaching
  • Des femmes surdouées, Nadine Kirchgessner

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Commentaires: 6
  • #1

    Marie-Laurence GUIGNON (vendredi, 26 avril 2024 12:18)

    Transcendée par ce post
    mots pour mots
    vous décrivez ma vie
    s'enclenche alors une réaction physique
    viscérale et pleurs
    puis psychique
    "bon sang mais c'est bien sûr"
    LA FUSEE
    ET accompagner de la petite fille joyeuse qui dévore la vie grâce à ses explorations, (et de ses intérêts spécifiques et énergétiques), j'explore, je test, j'innove
    car je fonctionne en progression continu
    la petite fille qui à peur me quitte,
    elle ne me correspond plus,
    8 années pour cela
    tsspt, puis psychothérapie
    puis détection HP+nouvel apprentissage
    Asperger fort possible aussi
    C.Jung décrirai parfaitement ici une synchronicité
    entre votre post et ce moment où je veux courrir vers la fusée.
    Vous m'amenez le déclic par vos mots et compréhensions si exactes
    de nos situations externes et internes
    et surtout "quantique" au sens de "sur tous les plans"
    aux commande de son propre tableau de bord

    je reviendrai vers vous pour des scéances de perfectionnement et d'accompagnement c'est évident !
    Merci pour ce post CQFD



  • #2

    Matthieu Lassagne (vendredi, 26 avril 2024 14:41)

    Merci pour votre si beau message.
    Bien à vous
    Matthieu

  • #3

    Priest Nathalie (vendredi, 26 avril 2024 22:21)

    Merci pour ce magnifique article.

  • #4

    Poétiq Hiho (samedi, 27 avril 2024 10:55)

    Merci bcp ! Je suis justement arrivée à ce point : Délayer les projets qui m'enveloppaient jusqu'à l'année prochaine, accepter l'apparent échec, oser colporter l'élément-moteur qui remet la machine (malgré la hiérarchie qui vire verte) éducative aux normes pour accepter les enfants différents, galérer encore, avec l'accident fatal dû à une société abusive envers le personnel aidant, minimisant la sécurité du travail dans le registre "aides à domicile". Perdre l'énergie par le temps passé auprès des enfants manquant de bases de valeurs.

  • #5

    Nawell S (samedi, 27 avril 2024 15:44)

    Merci, cet article vient à point nommé!… prendre la fusée au lieu de rester dans la voiture qui tourne en rond…

  • #6

    Sandrine POULAIN (lundi, 29 avril 2024 15:12)

    Vos mots sont d'une telle puissance et d'une telle justesse.
    Je finis cet article avec les larmes aux yeux, mise à nue.
    Votre sensibilité est précieuse et vos écrits m'aident chaque fois à avancer dans l'accompagnement des nombreux HPI qui arrivent à moi, souvent des femmes. Et même si je connais bien le sujet, même si j'ai travaillé sur moi (longtemps et encore) et sur la connaissance du sujet, j'ai à nouveau eu des déclics en lisant cet article.
    Infinie gratitude.