Le jour où j'ai compris que ce sentiment étrange de grandeur possible...est justifié !

C'est pour moi une des caractéristiques de la personne haut potentielle et intuitive.

 

Quand vous arrivez en séance, à la surface de la conscience, c'est parfois plus ou moins le flou : 

• identité professionnelle qui se cherche, 
• des interdits intériorisés dans tous les sens, 
• liés à des conflits intérieurs, 
• un avenir chargé de questionnements, 
• de la sérénité, de la sagesse, de belles évolutions certes, mais il y a toujours en filigrane cette sensation de devoir lutter, ce sentiment de décalage, de ne pas savoir tout à fait qui l'on est...

Vous avez le sentiment que la transformation est possible, mais que vous n'atteindrez jamais cette sérénité de l'âme bien plus importante que n'importe quelle réussite professionnelle (justement parce que cette sérénité laisse les réussites se faire)

 

Sentiment d'un plafond de verre.

 

D'un vol qui ne pourra jamais dépasser une certaine hauteur

 

D'un vol qui ne pourra jamais dépasser une certaine hauteur...

 

Et pourtant...

 

✨ Il y a cette sensation, inavouée, parfois à peine perceptible, au delà des mots...que ce sentiment d'ampleur, d'évidence, de justesse, est possible.

 

Et que c'est tout proche.

 

Quelque chose sait que c'est là, que c'est enfin là, avant toutes les autres parts de vous.

 

Cet élan intérieur, vous l'avez toujours porté en vous. 

 

Comme une mélodie venue du fond de l'univers, où se trouve le vrai soi, ce Soi intemporel, où cette sérénité, cette évidence, cette ampleur, est déjà là (singulier intentionnel).

 

Une mélodie merveilleuse, peut être que vous la sentez en lisant ces lignes...

 

...Comme si ce Vrai Soi était là, juste à côté, dans un univers parallèle tout proche. Une autre vie dont vous entendez presque les éclats de joie, dont vous sentez presque les paillettes.

 

Ce sentiment d'élévation possible, dans une première partie de vie et de carrière, vous l'avez dans repoussé au fond de votre conscience pour vous adapter à ce qui vous rejettera toujours plus...

Dans cette vie où vous avez souvent marché sur des oeufs, ou comme sur un fil entre réussir mais pas TROP

 

...votre puissance intérieure se dit "ça tombe bien qu'il y ait du vide tout autour de toi, je vais te montrer mon ampleur, t'entourer, jusqu'à ce que tu te rendes comptes que tu as toujours été moi..."

 

Face à cette sensation de personne libre, votre parent intérieur n'a pas de mots assez durs (arrogance, sentiment de toute puissance infantile, aspiration de personne aisée...), et pourtant, cette sensation de grandeur possible reste présente, aussi discrète qu'invincible, au-delà de vos conditionnement, du mental, au-delà de cette petite vie sur terre qui n'est pas à votre niveau.

 

Et à un moment donné, souvent en milieu de vie, cette sensation devient plus forte.

 

Et vous voyez avec trop de conscience la petitesse et l'incohérence des injonctions intériorisées qui tentent de la diminuer. Et les injonctions de ces autres que souvent vous ne voyez plus dans votre avenir.

 

Vous devenez de plus en plus proche de vous rappeler qui vous êtes.

 

Votre intuition vous dit que vient un choix : celui de continuer de mener une vie moyenne, sans éclats, à côté de soi-même, pour rester "une bonne personne les pieds sur terre" selon des critères arbitraires d'enfants apeurés déguisés en parents normatifs...

 

Ou d'oser se faire confiance.

 

D'oser cette folle pulsion de vie.

 

Cette respiration d'air bleuté infiniment pur.

Certes cette sensation est à comprendre à un niveau symbolique : tout n'est pas possible. Et si tout était possible, ce ne serait pas drôle.

 

Certaines personnes portées sur une spiritualité éthique et ouverte (haut potentiel spirituel) et souvent scientifiques par ailleurs (multipotentialité...) me disent "le grand tout, la complétude absolue, notre être intemporel le connaît. On a choisi cette vie sur terre pour vivre la sensation d'accélération de quelque chose de tout petit vers cette ampleur...pour explorer la notion d'accélération, cette même notion importante dans la théorie de la relativité générale, ce déplacement dans l'espace qui a la caractéristique d'être aussi une force"

 

La part de vérité qui se trouve dans cette sensation est qu'une très grande part de votre intelligence intuitive se trouve dans votre Enfants Intérieur Libre lui-même enfermé bien loin dans votre inconscient.

 

La part de vérité qui se trouve dans cette sensation de "grandeur possible" est qu'une très grande part de votre intelligence intuitive se trouve dans votre Enfants Intérieur Libre lui-même enfermé bien loin dans votre inconscient.

 

Et loin des manettes pour agir dans le réel.

 

Une phrase de plusieurs clients résume tout : "c'est comme si on m'avait dit : tu as le droit de naître et d'expérimenter la vie sur Terre, à condition de presque pas exister (petite injonction paradoxale...) de n'exercer tes pouvoir qu'à 5%, et de garder tout le reste à l'intérieur." 

• Or, même introverti.e, la capacité d'assertivité est immense, 
• Tout comme la capacité à choisir ce que vous ressentez, 
• à choisir la manière de vous représenter les choses, 
• à vous organiser, à libérer votre processus créatif...

 

Si l'on a un échange en expansion de conscience, c'est à dire, dit plus familièrement, un échange qui ne prend pas votre enfant libre intérieur pour chose idiote, mais pour une personne que l'on laisse se connecter à ses potentiels ! 

 

Si vous avez besoin de preuves concrètes ? (même si à ce jeu là, ces preuve ne seront jamais suffisantes...)

• Ce qu'à tout simplement indiqué le WAIS, outil validé scientifiquement
• Les études sur la satisfaction professionnelle des HQI, sachant que l'intuition et la sensibilité, ce sont encore des capacités en plus ! 
• Ou les feedbacks tout au long de votre carrière, vos réalisations, en acceptant de les regarder, si ce QI n'a pas été mesuré (ce qui n'est pas une obligation, chacun fait ce qui lui semble juste)
• Votre niveau de réalisation dans un contexte proche de la zone d'excellence et dans une safe place psychique...

Tout simplement que la conscience rattrape peu à peu ce que l'intuition a toujours su.

 

Souvent, cela précède une grande clarification :

• Une posture qui s’aligne, 
• Un projet qui fait sens, 
• Une identité professionnelle qui s’incarne enfin, 
• Ou, plus simplement, le droit d’être soi.

Comme je l'écrivais dans un article précédent, la conscience de ces capacité se révèle parce qu'elle sent (si on la personnalise) que vous n'allez pas en faire une nouvelle injonctions à bien faire, une emprise, une exigence.

 

Vous êtes à un niveau de conscience où vous commencez à comprendre qu'en faire moins, et plus juste, va vous permettre d'avoir plus d'impact.

 

Vous êtes à un niveau de conscience où vous commencez à comprendre qu'en faire moins, et plus juste, va vous permettre d'avoir plus d'impact.

 

votre présence, même silencieuse, constitue une prestation en soi

 

Et vous êtes au seuil de comprendre que votre présence, même silencieuse, constitue une prestation en soi.

 

Moins vous en faites, plus vous êtes, plus c'est haut de gamme, plus c'est humain et juste. 

 

Y compris en tant que personne dirigeante.

 

"J'ai retrouvé mon cerveau (un DG) parce qu'il a compris que je ne me servirais pas de ces capacités en plus pour fabriquer un nouveau burn-out"

 

"Cette sensation me prenait tout le corps, comme si j'étais sur le point de prendre une fusée pour partir à l'autre bout de l'univers. De l'excitation, ces papillons dans le ventre. Alors que rien ne se passait. Puis cet investisseur m'a appelé. Avant j'aurais été morte de trouille et j'aurai bossé la présentation toute la nuit...là j'ai décidé d'arrêter de me saboter en voulant bien faire et de suivre le flow, ...mais sacré défi Matthieu"

Voici quelques repères :

• Ne cherchez pas encore de solutions mentales. Justifiables. Apprenez à écouter l'intuition. Apprenez à passer de la décision adaptée à la décision juste.
• Notez tout : les synchronicités, les différents types d'intuitions...les mots, les images qui reviennent, les rêves. Les tentatives du faux-self de vous rattraper.
• Entourez-vous d’espaces non jugeants, de véritables safe places, où votre intuition peut s’exprimer sans devoir "prouver".
• Laissez-vous guider par ce qui vous met en paix.
• Soyez vrai avec vous.
• Les fameuses bulles de temps pour soi, essentielles
• Méditer mais à sa manière et seulement si cela vous convient
• Et surtout, faites confiance à cette sensation : elle sait avant vous.

Je dirais avec un peu d'humour, "à prendre ce Vrai Soi intérieur comme une personne idiote (en vous cachant les réalités qui sont pourtant sous vos yeux) elle vous l'a bien rendu."

 

En apprenant à voir du sacré dans ce Vrai Soi, à lui porter un infini respect, tout dans la vie deviendra sacrément juste ! 

On passera sur l'étendue de la questions philosophique qui se trouve derrière cette notion : qui décide ce qu'est la normalité ? Quand est-il utile de nommer un trouble ? ...l'intention est juste ici de sensibiliser.

 

Quand cette sensation est "saine" dirons-nous, cette sensation intérieure a toujours été là, et se fait simplement plus présente, progressivement. 

 

Elle n'est pas d'un coup intensément absente (dépression) - présente avec un fort sentiment de puissance (manie) - puis absente dans de larges proportions (par exemple).

 

Elle ne vous fait prendre aucun choix déraisonnablement risqué, notamment financier, amoureux, aucun comportement dangereux, aucun non respect de la Loi (qui ne saurait être justifié ni par une prétendue injustice, ni prétendue conscience supérieure).

 

Vous connaissant, au contraire, vous avez cette tendance à trop limiter les risques de tout côtés et à vous sur-responsabiliser (votre ombre, et à la fois justement ce qui va vous permettre d'accueillir cette puissance de manière saine)

 

Il n'y a pas d'idées paranoïaques ou d'impressions qu'il y a un "système".

 

Vous êtes capable de vous remettre en question. Et vous avez souvent cette (raisonnable) peur de la folie, sincère, qui prouve justement (la plupart du temps) que vous ne l'êtes pas.

 

Une approche (discussion avec un ami psychiatre que je vois souvent) consisterait à définir la normalité comme le fait que la personne est accessible dans l'échange. Il y a une évidence dans le lien, une justesse, qui n'a pas besoin de mots pour le dire. Un feedback accueilli est vraiment accueilli. Il y a une sensation intuitive de sécurité, une fiabilité. Selon cette approche, ce juste sentiment de puissance pourrait même incarner la normalité, la sécurité ontologique, le contact optimum soi-autre, et c'est extrêmement intéressant. Bref, fermons cette parenthèse.

 

J'écrivais, attention donc aux troubles psy et à la bipolarité qui concerne une large part de la population et qui est invisibilisée. Sans excès d'hypocondrie et de perfectionnisme non plus, je vous invite à vous renseigner là dessus sur la base de sources fiables et bien plus complètes que cette brève sensibilisation au sujet ici, et si besoin, contacter un médecin qui connaît à la fois les troubles psychiques et la neurodiversité.

 

Et s'il y a trouble psy et tout à la fois un profil intuitif qui rend sincère ce sentiment de puissance ? D'abord on soigne ce qu'il y a à soigner. Et quand c'est stable : on monte en puissance ensuite.

Et après c'est infini.

 

Le plaisir, la sérénité, l'évidence, la justesse, n'ont aucune limite et peuvent devenir toujours plus intenses, élaborés.

 

De véritables nouveaux langages dans la manière de vivre.

 

Et c'est la recherche d'intensité, égoïste d'après nos morales, qui, comme je le disais par ailleurs en vidéo, va avoir un impact positif globale après prise en compte des effets complexes systémiques.

 

Parce qu'il y a congruence entre : ce que je souhaite pour l'Autre <> ce que je m'applique.

 

En coaching, j'ai du plaisir à accompagner aussi bien la personne au seuil de se rendre compte de ses potentiels (c'est toujours un moment magique), aussi bien que celle qui explore des niveaux de sérénités depuis 20 ans, fait ce qu'elle veut avec son intuition, mais sent qu'il y a un espace caché à découvrir.

 

Parfois, il y a cette peur qu'après s'être trouvé, ce serait l'ennui.

 

Non, ce n'est que le tout début de cette chose dont on ignore l'intensité que l'on pourrait appeler le droit d'exister.

 

Bien à vous

 

Matthieu