Bonjour Matthieu, pourquoi du coaching de coachs spécialisé hauts potentiels ? Qu'avez-vous envie de dire en premier à ce sujet ?
Il y a un reflet très fort entre l'essence de la douance, et l'essence du coaching. D'où la marque Coaching & Douance. Le coaching demande du méta, de la clairvoyance, de l'intuition, une pensée systémique, une forte sensibilité, une forte empathie, ce se sont là presque exactement les zones d'excellence des personnes concernées par la douance.
Alors, je ne suis pas en train d'écrire que tous les hauts potentiels et multipotentialistes devraient devenir coachs ! Mais vous êtes nombreuses et nombreux à être attirés par ce métier.
Par coaching, j'entends ici le coaching professionnel tel que défini par l'ICF ou l'EMCC, après un vrai travail sur soi et avec une supervision.
Il y a la supervision de coachs que je propose par ailleurs, où nous travaillons au développement d'activité, sur la qualité des gestes professionnels et sur les situations clients. La supervision est un processus réflexif où l'intention est de stimuler l'élaboration, la créativité dans un sens qui va ouvrir des questionnements encore plus multiples !
Ici, en coaching de coachs, nous serons plus focalisés sur l'identité professionnelle (trouver son essence de coach qui sera alors unique sur le marché), la prospection (ou laisser les clients venir à soi), le rayonnement, sur fond d'une recherche de transformation au niveau existentiel : s'autoriser à exister et à s'affirmer enfin en tant que personne surdouée (j'assume le terme, qui vient faire réagir le faux-self...).
Souvent émerge une identité professionnelle multiple (avec du coaching, du conseil, de l'expertise sur un autre sujet) sur la surface du réel, mais avec une cohérence interne.
Pour la suite, quelques questions réponses autour de ces accompagnement que je propose toujours directement, et qui me passionnent; qui font sens pour moi également, car l'impact est majeur : les autres, les organisations, ont besoin que vous lâchiez ces croyances du passé pour laisser votre coaching s'envoler, en France et à l'international, ils le méritent bien !
Quelles est la complémentarité avec une formation de coaching (pour les coachs en devenir) ?
Il ne s'agit ni de supervision, ni de formation, mais de coaching stratégique et systémique individuel, neutre, non thérapeutique, responsabilisant, spécialisé sur le continuum de la douance et de la multipotentialité, avec un contrat de coaching qui clarifie des objectifs et indicateurs de résultats.
C'est l'occasion de vous dire, vous, futur coach, que le coaching pour HPI n'est pas une mode, ce n'est pas une simple écoute, une simple synchronisation au rythme du client.
Accueillir cette douance qui est en vous, et donc accueillir la douance du client, c'est un sujet d'une profondeur infinie, qui vient remettre en question des siècles de croyances. Pourquoi la douance est souvent balayée d'un revers de la main par les sociologues ? Cette douance reflète trop la complexité et la beauté de ce monde qui va vers le futur. Elle reflète un changement philosophique global et non conscient. La douance n'est pas qu'une caractéristique neurologique, cela, ce n'est que l'expression de la douance. La douance, en tant qu'essence, est un concept vivant qui appartient aussi à notre société, parle des enjeux systémique qui traversent nos organisations.
C'est donc une manière très complémentaire d'apprendre à devenir coach, avec (conseillé) en parallèle de la formation de Nathalie Lourdel, avec qui nous avons créé des formations pour les coachs en devenir et les coachs expérimentés, vraiment pensées pour les personnes HPI (mais nous ne sommes pas clientélistes, cela ne veut pas dire que tout va vous plaire dans la formation, mais qu'on a l'intention de vous faire vraiment bosser pour la sécurité du client final).
A quelle étape ce coaching est-il le plus juste ?
Pour chacun la réponse sera différente. Il convient d'écouter son intuition profonde, au delà des injonctions.
Si je suis coach en devenir, faut-il se former au coaching en parallèle ?
Se former et se certifier au coaching en parallèle est absolument essentiel, tout comme le suivi d'une thérapie ou d'une psychanalyse sérieuse et cadrée, et la supervision dès que des clients arrivent.
N'existe-t-il pas de conflit d'intérêt lorsqu'un coach spécialisé HPI accompagne un coach spécialisé HPI !?
L'intention du coaching pour les coachs hauts potentiels est justement de trouver sa zone d'excellence, sa singularité, son style, sa posture à soi, au delà de la spécialisation en atypiques, hauts potentiels, asperger, ou autre.
Nous entendons souvent, "il y a trop de coachs sur le marché". Je suis d'avis que beaucoup de coachs gagneraient à se reconnecter à leur énergie vitale, ce qui les amènerait à trouver leurs singularités, puis leur océan bleu sur le marché.
Ainsi, il y aura selon moi toujours de la place pour les coachs qui se seront trouvés. Et toujours moins de place pour les coachs en faux-self, en compétition avec tous les autres : soumis aux injonctions dans la vie (notamment au conjoint ou conjoint.e), soumis aux appels d'offres et à l'ubérisation actuelle du coaching.
Pourtant, il peut exister un conflit d'intérêt inconscient, même si coach et client sont tous deux dans un bon état d'esprit et des croyances positives.
C'est pour cela que vous prendrez soin (même si la confidentialité est assurée), d'éviter de dire des noms de prospects, de ne pas décrire en détails vos méthodologies ou outils qui seraient le fruit d'un travail de recherche ou tout autre élément sensible.
D'autant plus qu'en coaching stratégique et systémique, ces éléments sont inutiles !
Si vous recherchez votre positionnement stratégique en séance, nous pouvons travailler via dessin, la métaphore, le corps : je ne saurai rien de ce qui se trouve derrière le jaune, le rouge ou le bleu, et pourrai d'autant mieux vous accompagner car la relation ne sera pas polluée par des mots techniques qui ne parlent pas à l'inconscient !
Ainsi le risque de conflit d'intérêt, dont nous parleront librement, constitue une occasion très efficace de se focaliser sur l'essentiel, et de rendre le coaching encore plus stratégique.
Et j'ai là une suggestion pour vous : avec vos clients, refusez d'entendre des éléments trop confidentiels ou sensibles qui sont toujours inutiles dans le cadre d'un coaching ! L'essentiel des enjeux de votre client c'est l'essence de son rapport à l'Autre. Même si bien sûr, la confidentialité reste assurée quoi qu'ils disent, sauf situations prévues par la Loi.
Et vous, partagez-vous vos outils ou stratégies de prospection ?
Oui, bien sûr, en coaching nous ne sommes pas uniquement dans le questionnement. A l'occasion, nous pouvons partager des méthodes mais avec mille précautions : si cela peut inspirer, c'est très bien, mais aucune méthode pour l'un.e ne convient parfaitement pour l'autre.
L'essence du coaching de coach et de s'autoriser à développer son activité singulière avec ses approches singulières.
Quel est le format proposé ?
Pour une transformation de fond, le temps conseillé - mais adaptable - est de 9 mois (renaissance). Le nombre de séance proposé est de 10 séances, soit 1 séance toutes les 3 semaines/1 mois. Aucun engagement financier d'avance, seules les séances réalisées sont dues.
A côté de ce format classique, pour le même tarif à l'heure, nous pouvons convenir d'une seule séance de 2h (avancer sur l'identité professionnelle, choix important, passage d'un cap) ou de tous les intermédiaires possibles jusqu'à 10 séances maximum.
Les modalités pratiques se trouvent sur cette page (j'ai regroupé coaching de particuliers et de coachs)
Quels sont les clients accompagnés ?
1. Les futurs coachs ou coachs intermédiaires :
2. Les coachs ou formateurs expérimentés qui souhaitent passer à un autre paradigme, souvent en intégrant un peu plus la puissance de leur douance dans leur posture très performante déjà existante.
Je suis formateur expérimenté, serait-ce intéressant pour moi ?
Passer de la formation à la trans-formation, systémiquement - pour soi-même, pour sa posture, pour les autres - constitue une demande fréquente.
De nombreux formateurs ont développé des outils très efficients, s'amusent beaucoup dans leur métier, ont leur planning rempli sur 3 mois à 1 an à l'avance. C'est beaucoup d'énergie, d'exigences, mais c'est passionnant ! C'est souvent leur zone d'excellence par excellence !
Et un ennui, subtil, s'installe; parfois, il arrive d'expérimenter l'erreur, l'imperfection, que l'on a parfois pas connu. Les clients sont toujours là, mais il y a quelque chose de plus pareil.
C'est là le seuil d'une transformation où l'on se laisse tenter par ce que l'on fait depuis un moment sans le savoir : passer au niveau de la transformation (qui conserve la posture de formateur "formation", et ajoute un préfixe, "trans", un préalable, un cadre différent, un paradigme différent : sublimer, transcender).
Et là il s'agit d'aller à la rencontre du vrai-soi et de sa zone de génie. Il n'y a plus d'effort, plus de sentiment d'exigence - plus de "là je suis au taquet pour ce gros client" - fini ce jeu là, on est plus rien d'autre que soi-même, on ne fait plus rien que d'apporter à ses clients le meilleur de soi.
Et votre puissance de coach s'envole, car vous l'avez laissé s'envoler.
> Si vous êtes intéressé.e par mon interview sur le haut potentiel et le coaching