Le jour où j’ai compris que je n’avais pas à ralentir… mais à respirer différemment !

Stéphanie, comme beaucoup d'autres personnes sensibles et intenses, me dit...
" Pendant des années, j’ai cru qu’il fallait ralentir.
Que ma fatigue venait de cette intensité intérieure, de cette vitesse de pensée, de cette réactivité constante.
...et on le lit partout dans les livres et blogs sur le HPI, c'est cette pensée, cette sensibilité qui nous fatiguerait.
Et on me disait tellement reposes-toi, ralentis un peu
Alors en bonne élève, j'ai essayé de faire moins, parler moins, penser moins, travailler moins, avoir moins d'ambitions.
De méditer d'avantage.
D'oser dire non (mais en fait, je disais non à seulement ce qui me donnait envie, ou ce qui m'aurait sorti de ma zone d'ennui)."
Ralentir pour accélérer la dépression ?
"Et tu vois Matthieu... il y a tous ces psys et coachs qui vous disent que vouloir être DG de grand groupe par exemple, c'est forcément du faux-self.
Ou que faire son Personal Branding, ce serait participer à la superficialité du monde.
Et il n'y aurait pas la place pour les personnes comme moi en entreprises...
Le monde professionnel serait un enfer insoluble dont on ne pourrait que rester à l'écart...
Et gnagnagna.
Les arguments des autres sont comme ceux de la dépression : quand on est dans un délire, les arguments ont l'air si vrais...
Donc j'ai allégé l'agenda.
Et mon intuition me disait que c'était encore l'adaptation à une Nième injonction, mais je ne l'écoutais pas.
Et après avoir perdu encore un peu de temps à écouter les injonctions pleines de logique et de discernement des autres, je ne suis rendu compte
🔥 Que ce feu en moi restait là.
Un désir, une envie, brulante comme la surface du Soleil.
L'envie de créer, l'envie de voyager, de bosser comme une malade dans des contextes ultra exigeants, complexes, passionnants.
L'envie de les faire tous mentir, d'atteindre l'impossible.
L'envie - heureusement que personne ne nous entend Matthieu - l'envie d'assumer d'être une personne surdouée intuitive.
J'allais plus vers le Bore Out en essayant d'éteindre ce feu.

✈️ Je suis partie voyager pour respirer un peu 🌤️
Rencontrer des gens vivants, qui préfèrent avoir un impact imparfait qu'une parfaite plainte.
Et je suis tombée sur un Musée de la Respiration.
Je pensais que je n'aurais accès qu'à du médical, et j'ai rencontré une artiste qui faisait des tableaux sur la respiration intérieure.
Et là tout a changé.
J'ai fait une prise de conscience sincère, fondamentale.
Le problème, c’était le rythme que je m’imposais à l’intérieur de moi.
Je pouvais respirer tout ce que je voulais à la surface de la conscience, dans ma vie extérieure.
Je ne respirais pas à l'intérieur de moi.

⭐️ Et j'ai décidé de voir ma sensibilité, mon intensité, mon intuition, comme des cadeaux (gifted)
Je me suis rendu compte à quel point le faux-self est malin (quand on lui donne ce pouvoir).
Ce faux-self me disait de vider l'Agenda, d'avoir moins de clients exigeants, etc...pour ne pas que je vois que c'est dans mon entourage que je devais faire de l'espace.
Perso, et pro.
Et dans les injonctions.
Cette surchage mentale, ce n'était qu'une surcharge d'emprises, de croyances à lâcher, d'ambition trop petites imposées par les autres.
Alors j'ai assumé de penser grand.
A l'échelle de l'univers.
Comme une personne surdouée intuitive.
Avec ma douance à moi, singulière.
Je m'étais presque convaincue que je pouvais vivre sans croissance à tous les niveaux, sans ce désir ardent d'aller toujours plus loin.
En supprimant en moi ce feu ardent, je m'étais créé un enfer d'ennui.
⭐️ Et en respirant en grand,
en me donnant l'espace de penser,
je suis devenue une personne à la fois surchargée de travail,
et qui a en même temps tout le temps pour elle !
⭐️ Une personne qui n'a pas une seconde... pour le faux-self,
mais qui à tout le temps de penser.
⭐️ Qui sent ce qui est juste, ce qui est aligné,
ou ce qui revient à revenir dans des actions dictées
par les peurs,
par les autres,
par les peurs des autres...
Oui c'est possible.
C'est comme cela l'intuition.

Donc oui j'ai arrêté ou ajusté certaines choses pour tout de même avoir un sommeil de qualité et des pauses.
Et j'ai assumé de mettre de une intensité déraisonnable (mais en conscience) dans ce qui est juste, intrinsèquement motivant.
Ce qui est juste pour soi.
Dans ce qui est juste pour soi.
Je me désengage des énergies qui ne me conviennent pas, pour m'engager pleinement dans une vie qui respire et qui est pleine de joyeuses actions.
J'ai lâché cette culpabilisation vis à vis de la procrastination qui peut être un sublime lieu de création.
C'est le corps qui me dit comment j'organise les choses.
C'est d'ailleurs le corps qui me dit tout.
Matthieu, il faut vraiment que tu dises aux femmes HPI qu'il faut arrêter avec la notion d'équilibre de vie et de ralentir.
Et sous prétexte de tranquillité, passer sur toutes ces petites choses qui ne sont pas admissibles...et au final passer sur son énergie vitale.
La question c'est de s'autoriser, enfin, à respirer en grand.
En laissant toutes, mais absolument toutes les injonctions de côté.
Et en se reliant à ses aspirations.
Sa respiration.
Respirer comme le ferait une immense galaxie dont chaque étoile serait une alvéole.
Respirer l'univers infini."
(Ce témoignage est en partie romancé, en partie représentatif; à vous de le rendre vrai, si vous le souhaitez).
Bien à vous
Matthieu
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