Le coaching d'anticipation ou de gestion de crise spécialisé HPI et THPI

Bonjour Matthieu, pour commencer, un petit rappel de ce qu'est le HPI ? 

 

Je vous invite à explorer les autres pages du site pour explorer cela dans le détail. Mais si vous souhaitez un résumé, avec tous les disclaimers que vous imaginez (je ne parle pas du HPI mais des HP que je rencontre), voici le haut potentiel qui parle souvent de vous, chères lectrices et lecteurs : 

Maintenant Matthieu, pourquoi expliciter cette approche doublement spécialisée anticipation/gestion de crise et haut potentiel ?

 

En réalité tout est relié, et un coaching n'est jamais spécialisé uniquement en reconversion, ou en expatriation, ou encore en management ou en anticipation. L'intention de ces différentes pages est de présenter le coaching vu sous différents angles.

Car votre enjeu, qui est au fond vous autoriser à exister enfin,  vous autoriser à vous épanouir à votre niveau, demande d'être vu sous différents angles pour en sentir l'essence. 

 

Ici, nous allons, encore une fois, parler de cette étape où souffle un air de magie, où vous vous autorisez à exister un peu plus. Période souvent accompagnée par un coaching. Et on va la regarder sous l'angle l'anticipation et de la gestion de crise. 

 

Matthieu, pour commencer, quel est le contexte en Occident ? 

 

Vous savez que je ne vais pas avoir le choix d'être schématique sur un sujet si vaste. Je vais tenter de poser l'essence de ce que je ressens. 

 

Je perçois en Occident deux mouvements contraires, qui risquent de faire un véritable effet ciseau pour les HPI qui ne s'extirpent pas de situations familiales ou professionnelles délétères (USA, Canada, Europe encore plus) : 

 

1 / Il y a l'importance de penser à sa carrière internationale : en augmentation ++  📶

  • Il me semble de plus en plus important de s'émanciper au maximum des contraintes pour pouvoir bouger, être résilient (changer de stratégie d'investissement, de stratégie business, changer de job, de pays,...). S'internationaliser, aller vers le multiple.
  • C'est à dire s'émanciper du local, des racines. Il devient important et maintenant urgent de s'autoriser à démultiplier les possibles

 

2 / Les injonctions de la part de la société à vous retenir de réussir  : en augmentation +++  📶

  • Il y a des mouvements géopolitiques, un sens de l'Histoire (surtout en Europe), trop complexe à expliciter ici, qui par effet ruissellement créent des discours qui enfoncent les hauts potentiels dans le faux-self (j'ai pas le droit d'exister, de réussir, "je suis une avantagée", je dois me rendre utile, je dois culpabiliser de tout, j'ai une dette vis à vis de la société, je pense à ma famille d'abord....). Je pose l'hypothèse que ce n'est pas vous qui pensez cela, mais notre époque ! 
  • Et cela bloque vos possibles, ainsi que tous les talents que vous pouvez offrir aux systèmes organisationnels. Et moins on a de degrés de libertés, plus on augmente ses croyances limitantes sur soi et sur le monde (sur l'entreprise notamment) et plus en renonce à oser. 

Et cela se boucle : plus il devient souhaitable de s'ouvrir des possibles, de s'autoriser la légèreté et le rayonnement qui rend tout flexible et adaptatif, fluide et évident, plus les injonctions morales, les événements familiaux, les excuses...demandent de renoncer à l'ambition de s'émanciper.

 

D'où l'effet ciseau que je perçois actuellement. 

 

Le ciseau, on peut s'en saisir pour couper les liens qui étaient à couper. 

 

méta : Me revoilà parti dans la métaphore, mais selon moi, cela permet tellement plus de saisir l'essence d'un sujet. 

 

Une petite digression sur les valeurs

 

J'anticipe un écart exponentiel entre la personne HPI qui se penche sur sa carrière maintenant (en plus d'étudier le numérique et l'IA) et celle qui le fait dans 2 ans. 

Celle qui choisit de commencer à être libre maintenant, de celle qui invoque de multiples symboliques et justifications pour se dire que ce n'est pas le moment. 

 

Allons rapidement sur un peu de philosophie. 

 

La liberté n'est pas toujours belle, il suffit d'aller aux USA pour le voir. Mais elle constitue la seule solution justement parce qu'elle seule donne de multiples solutions.

 

Au niveau symbolique, j'écrierai que l'amour au sens large, pour être vrai, sincère, authentique, demande un être humain libre au préalable. Sinon tout est faussé. On fait du business avec amour (symbolique bien sûr) pour ses clients, quand on s'est libéré. Et du coup ils arrivent, ces clients, même si vous êtes bien plus cher qu'un marché sans amour, où tout n'est que masques ou IA mal utilisées. 

 

Donner de l'amour dans son business, cela porte un autre nom, le haut de gamme. Qu'est-ce au fond que le luxe et le haut de gamme, celui qui est durable ? C'est un mode de relation où vous ne transférez plus sur le client (1) l'injonction à s'adapter pour que vous-même vous donniez le change à l'entourage (2) dont vous dépendez. Vous accueillez le client en le considérant vraiment, et en notre époque, c'est extrêmement rare et hors de prix. 

 

Je le réécris, tellement c'est important. Regarder une personne dans les yeux, vivre la rencontre, sincèrement, pleinement, sans ce petit vélo dans la tête inconscient qui dit "ok, comment je vais me servir de cette rencontre pour m'adapter à la norme", c'est rarissime même chez les HPI qui se disent libres. 

 

Le client veut payer pour votre excellence, par pour votre mère ou père qui est sur votre épaule. En dégageant les épaules, ce client se met à changer. Il n'a plus le même secteur d'activité, plus le même budget et ses intentions sont sincères. Ce client ne joue plus (à la séduction déplacée, au jeu du "fais tes preuves d'abord", au jeu du "personne ne peut rien pour moi", etc), il fait alors sincèrement appel à vous pour améliorer son business. 

 

(1) client à comprendre au sens large : que vous soyez coach, indépendant, DRH et dans ce cas le client est l'entreprise, salarié et le client sera le N+1 et le réseau proche....

(2) A entendre au sens large : la ou le conjoint, parents, familles, ou (le plus souvent) parents intérieurs, norme intériorisée. 

 

Matthieu, quelle est la spécificité du rapport des HPI avec la crise ? Quelle est le point d'attention majeur pour les HPI avec cette crise qui vient ? 

 

Définissons le concept de crise. Nous parlons bien de ces crises indissociables qui viennent : les crises personnelles et professionnelles qui toujours ont un sens, et les crises économiques, sociétales et écologiques.  

Au fond, qu'est-ce qu'une crise ? Une crise n'est qu'une transformation positive, c'est le vivant qui évolue. Mais cela demande du travail, de lâcher des croyance, pour s'en rendre compte. 

Donc on continuera à appeler cela crise. 

 

Le point d'attention ? 

 

Le faux-self, justement, (s'adapter pour être aimé, accepté) va souvent coller la personne HPI dans un lieu enclavé (sous le joug d'un toxique à l'écart des opportunités professionnelles pertinentes, sous le joug d'un entourage qui n'est pas soutenant, d'une entreprise, d'un milieu...)

 

Mais par lieu enclavé, nous parlons autant d'espace psychique fermé par des croyances limitantes que d'espace physique qui ne laisse pas la place à l'épanouissement.

 

Un facteur complique encore les choses : le besoin de sur-sécurité, plus présent chez une partie des HPI que nous rencontrons.

 

Ainsi, quand il y a crise, globale, ou personnelle, la peur de l'avenir va parfois amener la personne HPI au plus mauvais réflexe : se refermer dans le faux-self, couper tous les plaisirs, tous les espaces de liberté et les possibles. 

Ainsi, il y a un manque de lecture, de temps de réflexion pour se recentrer, de formations, de réseau. Au travail, la personne HPI va aggraver son décalage en se réfugiant dans le perfectionnisme, la non délégation, le sur-travail. 

 

Chaque situation est différente et pas si extrême bien évidemment.

 

Quand la conscience est vrillée par la peur, la personne devient la caricature du petit enfant adapté qu'elle a été. 

 

Métaphoriquement, on freine sur la plaque de verglas plutôt que de rester calme, on tire sur le manche parce que l'avion décroche (pour remonter à tout prix) plutôt que d'utiliser la chute de l'appareil pour reprendre de la vitesse, créer de la portance, et remonter. 

 

La personne HPI, en faux-self, peut se cabrer en temps de crise, vouloir sauver tout le monde sans penser à elle, se limiter sur tout, se couper de son univers intérieur, de son imaginaire, de son besoin de calme, de beauté, de haut de gamme. "C'est pas le moment !" Et c'est, selon moi, ce qui aggrave la crise. On limite les achats de valeur (avec toutes les conséquences invisibles) et on se construit alors une trappe à pauvreté alors que la pauvreté était encore loin.

 

Matthieu, mais il y a aussi l'extraordinaire résilience du haut potentiel ? 

 

Oui, quoi que je n'ai pas vu d'étude scientifique à ce sujet, de nombreux ouvrages et spécialistes s'accordent sur la résilience des personnes surdouées. 

Trop de résilience, justement, qui amène à s'adapter à l'inacceptable. Cette résilience qui permet de surmonter les crises, mais qui peut aussi bloquer les signaux avant coureurs ! 

 

Matthieu, allons un peu plus dans le détail, comment le faux-self de la personne surdouée va l'enclaver et la précipiter dans la crise ? 

 

La crise, je me permets de le rappeler : c'est ce que va devenir notre économie, les guerres (crise extérieure), mais ce peut être aussi bien la rencontre d'un toxique ou simplement la vieillesse, une séparation, un deuil (crise intérieure). Considérons la crise dans son essence, au delà des exemples particuliers. 

 

La crise pour les nombreux HPI en vrai-self qui se sont libérés des injonctions

 

La crise a peu d'impact sur la personne en vrai-self qui a pris ses dispositions en amont.  Alignée avec son Vrai Soi, elle a fait un travail de prospective et sait ce qu'elle fera dans les situations A, B ou C, ou comment réagir en situation totalement imprévue où le sol semble se dérober sous ses pieds. 

 

Depuis longtemps, la personne en vrai-self a débouclé tout ce qui la mettait sous emprise pour donner à sa vie un caractère multipotentialiste.

Typiquement, le divorce avec le toxique s'est fait avec les bons avocats, au travail la personne bosse juste ce qu'il faut pour avoir tout le temps pour construire ses opportunités par ailleurs, et tout ce qui pompait de l'énergie, voire de l'argent, a été éjecté.  Sans culpabiliser. Etre sur les réseaux sociaux n'est plus superficiel, se vendre n'est plus "participer au monde superficiel" mais laisser s'exprimer l'enfant intérieur. Les injonctions qui limitent l'expression des talents ont été évacuées. 

 

L'expression de soi se fait en toute fluidité, sans perfectionnisme. 

 

La peur du regard de l'autre a été évacuée, on ne prend plus que les feedbacks à titre d'information.

 

Même la question du sens a été évacuée car exister et rayonner fait sens en soi. Et un méta-sens plus symbolique et flexible a été trouvé. La personne teste, tente, explore, fait savoir ce qu'elle sait faire, en conjuguant stratégiquement recueil d'information de qualité et intuition. 

 

Concernant ces équilibres qui ont été trouvés, une infographie pour vous inspirer : 

Les surdouées avec un faux-self et la crise

 

Maintenant parlons du faux-self, ici de manière très schématique. C'est l'armure, la personnalité de façade créée pour s'adapter, être aimé, préserver le lien à tout prix. Il y a ce besoin d'être contenu.e, parfois par phobie inconsciente de tout ce que l'on pourrait faire si les mouvements étaient libres.

 

Toute la vie il y a eu la contrainte et sortir de cette contrainte, c'est faire face à la peur de la folie.

Toutes mes émotions pourront-elles rester dans mon corps, si je deviens libre d'être moi ? 

 

Une partie des HPI ont cette conviction d'être folle ou fou. Et ils se disent qu'il convient de colmater au mieux leur bizarreries; Des bizarreries qui sont pourtant autant de talents essentiels pour les organisations de plus en plus complexes et interconnectées !

 

Alors que va-t-il se passer ? Sur le plan amoureux, professionnel, ou de l'appartenance idéologique, on va rechercher une autorité forte; des croyances fortes, souvent négatives pour se donner l'illusion d'être au clair, contrairement aux autres, sur le devenir du monde ou de l'entreprise.  

L'intuition, l'émotion, s'écouter : souvent, c'est vu comme de l'ésotérisme mou ! Evidemment, car cela menacerait directement l'armure.

 

Et alors que se passe-t-il ? Il y a l'enfant (perception fine, intuition, émotions...) emprisonné à l'intérieur de cet univers vide qui ne fait que s'adapter à la norme - ce qu'on s'imagine être la norme.

 

Or ce peut être l'enfant intérieur qui voit venir l'installation en Europe d'un climat nauséabond, ce peut être cet enfant intérieur qui voit venir la maladie, les problèmes à l'école ou la maltraitance de ses propres enfants, et, pour être plus léger...ce peut être l'enfant intérieur qui voit venir le burn-out ou qu'une rencontre professionnelle va tourner au vinaigre.

 

Ce burn-out qu'on refuse de voir venir n'est qu'un cas particulier de notre thème : cette crise que l'on refuse d'anticiper au bon moment. 

 

La rigidité de la carapace empêche le rebond et la flexibilité. Elle donne l'illusion de protéger mais elle casse. 

 

Tout cela à prendre avec précaution : j'imagine qu'on peut avoir un faux-self localisé à un endroit du psychisme et donc à un endroit de la vie seulement. Vous n'êtes pas en vrai-self ou en faux-self comme vous n'êtes pas HPI ou non HPI : des nuances de vrai self sont à renforcer, et des nuances de faux-self inutile sont à travailler. 

 

On lira Winnicott et les articles psychanalytiques de Cairn.info pour aller plus loin, cont certains parlent de haut potentiel. 

 

Dans le détail, c'est très complexe : selon moi, être trop en non adaptation peut faire partie...du faux-self. Vendre son expertise, avec un masque, un rôle, mais en conscience, peut être l'enfant qui joue et c'est ok ! L'injonction au vrai-self de notre époque...est déjà autoritaire. 

Faux-self et vrai-self, comme l'écrit en substance Winnicott, sont deux énergies que l'on gagne à faire danser ensemble de manière efficiente. 

 

Rappelons l'objectifs de ces textes : écrire des choses nécessairement fausses par le simple fait qu'un texte ne peut être infini, simplement pour vous inspirer à trouver votre vérité. 

 

Et la stratégie financière, professionnelle, personnelle d'une personne sera juste pour cette personne, et personne d'autre. 

 

Matthieu, comment se passe un coaching qui comporte une composante de gestion de crise ?

  

Une personne atypique vit la crise profondément différemment, avec une grande intensité. Elle fait apparaître des questions existentielles, elle est l'occasion de revoir l'être au monde, seul moyen efficace de poser une stratégie de carrière durable. 

 

Un point essentiel du coaching pratiqué est le suivant : comment toucher en soi une identité, une mission de vie, suffisamment profonde pour qu'au premier événement disruptif venu, ce ne soit pas le retour du faux-self ? Et il y a des approches pour cela.

 

Les durées de coaching varient de 3 à 10 séances de 2h sur quelques mois à un an, en fonction des besoins spécifiques de chacun. 

 

Matthieu, et le coaching d'anticipation ? 

 

Anticiper est très intéressant, pour le coach comme pour l'accompagné. Le niveau de conscience est suffisamment élevé pour se transformer avant d'être obligé de le faire ! On est sur un coaching où l'on écoute l'appel (du Voyage du Héros) avant que celui-ci n'ait lieu. 

 

Il y a le temps de prendre du recul, de se recentrer, se retrouver, pour trouver la justesse au millimètre près, saisir ce qui vibre en soi, et devenir un rouleau compresseur à succès. Rouleau compresseur léger, high tech, élégant, qui crée des réussites belles et fluides.

 

Les exercices pour imaginer le futur-objectif modélisent l'acceptation et l'encouragement de la part bizarre, perchée, créative de soi. Métaphoriquement : la petite fille ou le petit garçon intérieur. Visualiser n'est pas s'en aller dans l'imaginaire et perdre le contact avec le réel. Bien au contraire, par l'imaginaire, il s'agit de saisir l'essence d'une problématique, au delà des mots.

 

En Comex, dans des milieux très sérieux, on se rend bien compte que les images parlent d'une problématique de manière bien plus fine. Et donc construisent le futur-objectif de manière bien plus fine également.

 

J'évoque la métaphore et la visualisation, il y a bien sûr de multiples outils, et chaque coaching a l'intention de s'adapter à chaque besoin, chaque personnalité, et on vérifie toujours en temps réel que tout est ok dans la relation de travail. 

 

L'intention du coaching, par son format même et sa philosophie, est de modéliser le vrai self, qui se traduit par la confidentialité, s'autoriser à tout dire pour le client, et l'absence de jugement ou projections de la part du coach. C'est dans cet espace créatif, où l'on se comprend, qu'émerge naturellement une stratégie claire. 

Contacter Matthieu Lassagne

Coaching de carrière spécialisé sur le haut potentiel et la pensée intuitive

 

 

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